
C’est toujours pareil !
Tout le monde vous déçoit un jour où l’autre.
Pourtant vous aimeriez vous tromper.
Mais qu’est-ce qui cloche ?
A force de déception naturellement vous finissez par réprimer votre spontanéité, vous vous isolez de plus en plus.
Après tout, l’autre ne sait pas prendre soin de tout ce que vous lui offrez, pire même il ou elle ose vous reprocher des choses ou vous ignore sans explication du jour au lendemain.
Vous ne méritez pas ça !
La déception vous dit : « écoute, il y a quelque chose à comprendre »
Comprendre les mécanismes en jeu, le sens de ces répétitions et les actions que vous pourriez mettre en place pour inverser ce phénomène est au programme de cet article.
Je n’ai confiance en personne
Mais comment en êtes-vous arrivé(e) à ne plus faire confiance ?
« Je me préserve de ce qui me fait peur »
C’est un processus psychologique qui se joue à votre insu et vous protège.
Quels sont les points communs de toutes les relations où j’ai été déçu(e) ?
(Mes attentes, ce que je fais, pourquoi/comment l’autre me déçoit…)
Un mécanisme né dans l’enfance
1-Le lien d’attachement
C’est le lien qui se crée entre la personne qui vous nourrit (répond à vos besoins) dès votre naissance et vous-même.
Le lien d’attachement a un impact direct sur vos relations une fois adulte.
Il définit votre rapport au monde, et il établit le code sur lequel vous allez vous appuyer dans vos relations.
Soit le lien conduit d’attachement à la confiance soit à la méfiance (comme mécanisme de protection et de défense).
C’est un mécanisme qui vous protège et vous rassure.
En savoir plus sur « La théorie de l’attachement »
« J’ai appris que je ne peux compter que sur moi-même et que je ne suis en sécurité nulle part et avec personne «
Le mécanisme de méfiance
Quand le mécanisme qui vous protège est basé sur la méfiance, vous allez tout faire sans le vouloir (c’est votre inconscient qui est aux commandes) pour vous conforter dans l’idée que l’autre finira tôt ou tard par vous décevoir (votre croyance).
« Mon attitude répond à ce que je pense et et ce que j’attends d’une personne avant même de la connaître »
Au début de la relation tout se passe au mieux et vous êtes ravi(e) (en restant toutefois sur vos gardes).
Vous êtes sur en mode utile, vous rendez des services, vous faites plaisir, vous écoutez l’autre.
Plus ça se passe bien, plus vos attentes se précisent.
Votre inconscient place la barre de plus en plus haut.
Vous allez alors tester l’autre sans vous en rendre compte par vos mots, vos attitudes, votre comportement et guetter le moindre faux pas.
» Je mets l’autre à l’épreuve de son attachement »
Enfin arrive le moment de la déception, l’autre comme toujours n’est pas à la hauteur et vous blesse.
C’est le dérapage qui vous rassure.
En sachant ce qui se joue en moi, est-ce que j’ai envie d’un changement, si oui quel serait-il ?
Qu’est-ce qui dépend de moi dans ce changement ?
Qu’est-ce que j’offre dans la relation, à qui et pourquoi ?
Quelles sont les personnes que j’attire le plus souvent ?
A quel moment une relation me fait peur ou m’inquiète ?
Est-ce que mon comportement pourrait me conduire à être déçue de la relation ?
ça changerait quoi si l’autre ne me décevait pas ?
Celui qui espère trop des autres finira déçu et celui qui n’espère rien finira surpris
Passer de la méfiance à la confiance
La déception est un transfert de responsabilité
Subir c’est être dans une position de victime, donc d’attentes.
1- Je dépasse ce que je ressens pour être capable de raisonner
Mes émotions appuient sur un point qui me concerne moi et pas l’autre.
La colère m’indique une limite atteinte et une peur de quelque chose
La tristesse m’indique qu’il me faut renoncer à mon idéal, faire le deuil de ce que j’ai imaginé, accepter un manque qui fait mal.
J’attends de l’autre ce que je dois m’apporter à moi-même.
Je déplace mes attentes et mes exigences sur moi-même.
Toutes mes émotions m’indiquent le besoin (mes attentes) que je dois satisfaire par moi-même et qui est essentiel à mon équilibre.
Prendre soin de moi, m’offrir du temps
M’offrir ce que j’offre volontiers aux autres
Pratiquer des activités pour moi seulement (pas du bénévolat par exemple)
M’accorder l’importance que j’accorde volontiers à l’autre…
2- Je déplace mes attentes
Le cercle vicieux – J’ai défini dans ma tête le comportement idéal et j’attends de l’autre ce comportement. Je tente alors de l’influencer, de le changer pour obtenir ce que j’attends. Je suis toujours déçu(e) par son comportement réel.
Pour que ça change – Je change mes attentes en me préparant au comportement réel de l’autre (que je connais par expérience ou que je devine) pas à celui que j’idéalise. Ainsi, je ne peux plus être déçu(e)
On ne peut que le prendre comme il est et décider si cela nous convient ou non.
Qu’est-ce qui m’autorise à avoir des attentes des autres ?
Lui ai-je dit ce que j’attendais ?
Comment lui reprocher ce qui n’a pas été formulé ?
Pourquoi l’autre serait ou ferait ce que j’attends de lui ou d’elle ?
N’ai-je pas plutôt du pouvoir uniquement sur ce que je peux attendre de moi-même ?
Les gens se comportent rarement exactement comme vous le souhaitez.
Espérez le meilleur, mais attendez-vous à moins.
3- Mes certitudes
Est-ce que j’aime tout le monde dans la vie ?
Peut-on apprécier tout le monde de la même façon ?
N’ai-je pas déjà vécu une relation qui allait bien ?
Comment est-ce que je réagirais si j’étais l’autre dans la relation ?
Comment je réagis dans la relation quand l’autre personne en fait trop, donne trop ?
On aide quelqu’un en lui donnant ce dont il a besoin et non ce qui nous fait plaisir de lui donner. Quand l’aide est de la projection de soi, elle est la plupart du temps inadaptée. Aimer et aider c’est rendre l’autre libre
Patricia Darré
Que faire de votre déception ?
Vous avez probablement envie de dire combien il ou elle vous a déçu.
Ou préférez-vous vous isoler ?
Critiquer, juger hâtivement, dramatiser, en faire une affaire personnelle c’est rester dans vos schéma habituels, ça ne change rien à la situation bien au contraire.
Comment placer de la bienveillance et de l’objectivité dans ce que je vis ?
En quoi qui-je responsable ?
En quoi l’autre est responsable ?
A mes yeux est-ce qu’une relation se construit dans la dialogue ?
Pourquoi ne lui diriez-vous pas ce que vous vivez ?
Si la relation est importante pour vous, faites-le !
Initier le dialogue, n’est-ce pas vous rapprocher de l’autre mais de vous surtout ?
Comments (2)
Bonsoir Vanessa, Merci de votre message. Je devine une grande tristesse dans vos mots. les écrire c’est parler de vivre et c’est une grand pas. Il y a de nombreuses choses ou personnes sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir. il est donc inutile de perdre votre énergie à chercher à changer ce qui n’est pas de votre ressort. le passé aussi douloureux soit-il est passé. Aujourd’hui Vanessa qu’est-ce que vous pouvez faire pour vous, pour vous sentir mieux ou que pourriez-vous changer dans vos journées pour que les choses évoluent ? Y a t-il une chose sur laquelle vous vous sentez libre d’agir pour prendre le chemin d’une vie plus satisfaisante ? En changeant une toute petite chose, celle à laquelle on ne pense même pas parfois, le changement peut pointer le bout de son nez…Je vous souhaite de découvrir en 2022 ce qui vous fera prendre soin de vous, sourire et aimer votre vie Vanessa
Je suis triste et malheureuse de la vie que je mène et qui ne me.satisfait pas face aux autres qui m’ont prit mon enfant et face à un homme absent et passeiste